Dernière minute  
Je suis Charlie,Bataclan, Nice
prayforfrance1.jpg
   

BROCANTE / VIDE GRENIER

Voir la section Photos.

Contactez le webmaster si vous êtes intéressé.


MES COUPS DE COEUR
CHARLIE HEBDO CLOWN Disques d'occasion FILM FOOTBALL MUSIQUE SITES SPECTACLE THEATRE TOURISME

Webmaster - Infos
Ecrire à frédéric  Webmaster
Ajouter aux favoris  Vous avez peut-être envie de recommander ce site à un ami
Recommander ce site à un ami  Recommander

Visites

   visiteurs

   visiteur en ligne


news.gifNouvelles


Appel à un référendum sur la réforme des retraites - par frédéric le 14/11/2010 @ 20:34

Le 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient
dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de
frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers.
Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation
véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme
seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de
la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée
de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement
électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. A l’inverse, il veut revenir
sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la
gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles
les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à
notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.
Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force
politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le
9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les
soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour
l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la
convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le
président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et
favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé
et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite
de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.
Pour vous joindre à cet appel :
http://www.referendumretraites.org


Témoignage des évènements de la Place Bellecour, Lyon - par frédéric le 26/10/2010 @ 13:42

Jeudi 21 octobre 2010. Témoignage des évènements de la Place Bellecour, Lyon.

J’arrive un peu après 12h sur la Place Bellecour, accompagnée de plusieurs ami(e)s étudiant(e)s. Une manifestation d’étudiants et de lycéens en partenariat avec la CGT et SUD, est prévue pour 14h Place A. Poncet, située à l’angle de celle de Bellecour.
De nombreux jeunes sont présents, en majorité des lycéens et collégiens. On franchit un cordon de policiers pour entrer sur la place. Ceux-ci sont placés par plusieurs dizaines à toutes les sorties de cette place publique, une des plus grandes de France. Ils sont équipés d’armures des pieds à la tête, casque, bouclier, matraque, pistolet… Se trouvent également un camion du GIPN (groupe d’intervention de la police nationale, qui eux ont un camion blindé et sont cagoulés) et deux camions à eau anti-émeute. Un hélicoptère survole le lieu à basse altitude. Une demi-heure plus tard, suite à quelques pierres lancées en direction des policiers et de leurs véhicules, les flics se mettent en action et lancent les fusées lacrymogène. Dispersion de la foule.

Vers 13h30 nous commençons à nous rapprocher de la Poste, d’où part la manifestation. Le cordon policier est toujours présent et sépare les manifestants qui sont déjà sur la place Bellecour de ceux qui sont sur la place A. Poncet. Ils refusent de nous laisser passer. Après une demi-heure de discussion, les syndicats aidant probablement, ils finissent par ouvrir le cordon et laissent passer une trentaine de personnes avant de le refermer brutalement, lorsque apparemment la population qui passe ne répond plus aux critères du " bon manifestant " (la peau claire, pas trop jeune, pas de survêtement ni capuche). Plus personne n’a le droit de sortir de Bellecour. La tension monte. Quelques projectiles sont jetés, auxquels les policiers répondent matraques levées par des fusées lacrymogènes. Pendant plus d’une heure nous essayons, en vain, de rejoindre l’autre partie des manifestants, qui nous attendent, de l’autre côté. Eux aussi se font gazer. La foule de Bellecour est dispersée.

A 15h30, finalement, les manifestants " libres " décident de partir en cortège. Nous, on attend. On est plusieurs centaines sur la Place. Celle-ci est relativement calme. On attend, éparpillés par petits groupes sur l’ensemble de la place. Les flics disent qu’on pourra ressortir quand la manifestation sera partie. On attend. L’hélicoptère tourne au-dessus de nous dans un bruit assourdissant. Il y a quelques mouvements de foule mais la scène reste calme. A vrai dire, on se fait chier. Croyant seulement partir en manifestation, je n’ai rien pris avec moi, ni eau, ni nourriture, ni occupation. J’attends, comme tous les autres. Un peu plus tard nous décidons de nous en en aller avec une amie. Mais les flics refusent toujours de nous laisser passer. Il doit être aux alentours de 16h30, cela fait trois heures qu’ils nous retiennent. Je leur dis mon envie de pisser et de manger, mais pas moyen. Je commence à en avoir sérieusement marre, et prends conscience de la rétention forcée que je subis. Les flics nous disent que c’est un ordre du préfet, et qu’ils ne savent pas quand ils auront l’autorisation de nous laisser sortir. A un ami qui demande s’il serait possible d’amener un ballon de foot de l’extérieur, histoire de s’occuper, le flic répond qu’il n’a qu’à prendre la vessie bien gonflée de la jeune fille qui vient de demander à sortir pour aller aux toilettes, avant de s’esclaffer avec ses collègues.

Personne ne comprend la situation. Malgré tout la place s’est vidée un peu. Aidés par des habitants et des propriétaires de magasins, qui leur ont ouvert les portes et arrière-boutique, certaines personnes ont pu sortir. J’apprends également que les policiers ont laissé sortir certains amis étudiants, mais qu’en revanche les jeunes typés maghrébins qui étaient à côté d’eux se sont vus la sortie refusée. Le délit de faciès est systématique. Sur la place, nous ne nous organisons pas. Chacun reste dans son coin, on est abasourdi, on attend juste de pouvoir sortir. La moyenne d’âge des personnes retenues ne dépasse pas 18 ans.

Il est environ 17h, et nous apprenons que nous ne sortirons peut-être pas avant 21h. Les esprits commencent à paniquer. J’entends des collégiens qui essayent de faire comprendre à leur parents, au téléphone, qu’ils ne peuvent pas rentrer car ils sont retenus par des policiers. Il fait de plus en plus froid. Je retourne voir les policiers pour des explications. Un d’entre eux m’explique " qu’on a de la chance d’être en France car si on était en Espagne on se serait déjà fait fracasser la tête par la garde civile ", et que " lorsqu’il y a des troubles de l’ordre public, la liberté de circuler librement peut être suspendue ". La place, à ce moment et depuis plus d’une heure, est parfaitement calme. Lorsqu’un peu plus tard des jeunes commencent à se rassembler en protestant au centre de la place, ces policiers avec qui nous " discutions " pointent sur nous leurs armes (je ne sais pas si c’est des lances-fusées ou des flash-ball) et nous somment de reculer. Ce qu’on fait. Des lacrymo sont lancées sur toute la place : des fusées jetées dans le ciel et qui s’éparpillent, en retombant, sous forme incandescente. Les gens courent dans tous les sens. On essaie de rester sur le trottoir, le long des façades, pour se protéger le plus possible. Un jeune homme est à terre. Les autres reviennent pour le secourir, tandis que les policiers, à 10m les menacent toujours de leurs pistolets. J’entends qu’il est blessé, et des jeunes, mains en l’air, demandent aux policiers de ne pas charger. Finalement les flics font reculer tout le monde. Ils cherchent à relever ce jeune homme, qui se débat. Ils l’immobilisent à trois, au sol, puis le traînent par un bras sur 20m, jusqu’à leur camion, derrière lequel il disparaît. Devant moi, une jeune fille, environ 15 ans, en pleurs, dans les bras d’une amie à elle. Elles vont voir les policiers, demandent à sortir, elles pleurent, disent ne plus en pouvoir, veulent rentrer chez elles. Le flic leur dit de dégager. Des détonations continuent de retentir, la fumée recouvre la Place. Il est dur d’ouvrir les yeux et de respirer. A 30 m à ma droite une jeune fille est étendue sur le sol. Des gens se regroupent autour pour l’aider. Je ne la vois pas réagir, je ne sais pas ce qu’elle a. Peut-être une crise d’asthme, peut-être un coup de flash-ball ? (au final je crois qu’aucun tir de flash-ball n’a été fait). Les gens crient pour qu’on appelle les pompiers. Finalement, au bout de peut-être 10 minutes des policiers repoussent tout le monde et l’entraine plus loin.

L’hélicoptère tourne, encore, au dessus de nos têtes.

Face à notre incompréhension, un flic nous dit : " c’est une innovation policière ".

Je marche. Un rassemblement commence à se faire au milieu de la place. Tout le monde en a marre. On commence à avoir peur de ne plus pouvoir sortir. Cris de protestations. Quelques pierres sont jetées. Ils répondent, encore, par de la lacrymo et des détonations extrêmement sonores. Finalement ils décident de sortir les camions à eau anti-émeute. Ils arrosent. Les gens sont dispersés. On attend. Ils renvoient encore une ou deux fois de l’eau. On reste dispersé. On erre. Les gens marchent. J’en ai trop marre. Je commence à craquer. Il n’y a plus de soleil sur la place. Il fait froid. Je n’ai pas mangé depuis ce matin. On commence à marcher, plus ou moins en groupe.

Vers 18 heures, les flics nous informent qu’on peut sortir dans l’angle nord. Tout le monde s’y rend. Ils nous répondent par de la lacrymo. On y retourne. Les gens crient, mains en l’air : " on nous a dit qu’on pouvait sortir par là ! ". Rebelotte. Fusée lacrymo, dispersion. A la troisième tentative, on nous laisse approcher. Effectivement, les flics nous laissent enfin sortir. Ils font sortir les gens un par un, relèvent les noms, prénoms, adresses, puis font une fouille au corps (palpation disent-ils), et vident les sacs. Comme nous sommes plus de 200 personnes, cela prend beaucoup de temps. On se serre, docilement, pour faire la queue, tête baissée. Alignés, ils rabattent tous les prisonniers à l’extrémité de la place. Ils nous disent qu’on sortira tous, mais au compte-goutte. On attend. Ceux qui n’ont pas leurs papiers d’identité sont mis de côté. On finit par nous laisser passer. Pendant qu’elle me " palpe " elle me dit qu’elle va faire ça vite. Je suis écoeurée. Cela fait presque 6h que les policiers ont reçu l’ordre de ne laisser sortir personne de la place Bellecour. 6 heures qu’environ 200 personnes (et je pense dire cela au bas mot) sont privées de leurs liberté essentielles : circuler, manger, boire, aller aux toilettes. 6 heures que l’on est retenu sur une place publique, sonnés, dans l’incompréhension, avec plus d’une centaine de policiers qui nous encerclent, pointent sur nous leurs armes au moindre mouvement de foule et les utilisent… et l’hélicoptère qui tourne quasiment en permanence. Le flic qui contrôle l’identité de mon amie lui dit " au moins, hein, vous avez plus envie de recommencer ! ".

C’est dégueulasse…

Les nerfs lâchent, un policier s’aperçoit que je suis en pleurs et se charge de nous amener rapidement derrière le dernier cordon de flics qui nous sépare de l’extérieur. Ils nous fait passer au milieu d’un groupe d’une trentaines de jeunes, tous typés maghrébins ou africains, qui sont en train de monter dans un bus. Ils n’ont pas plus de 18 ans. Je demande où ils vont : au poste, pour contrôle des identités. Il est 18h45. Les flics disent qu’ils les relâcheront dans la soirée. 2 bus vont ainsi partir en direction du commissariat.

Une fois passé les cordons de CRS je rejoins les manifestants libres, qui après la manifestation sont venus au plus près de la place Bellecour pour nous soutenir. On nous propose à manger, nous réconforte. Les manifestants tentent d’empêcher les bus de partir. La B.A.C. intervient, les bus s’en vont.

Très mal vécu cette situation, oui. Choquée, oui. Pour terminer je vais au premier bar que je trouve pour aller aux toilettes. Le propriétaire refuse, il me dit qu’il vient déjà de refuser à 10 personnes, et qu’il ne fera pas d’exception pour moi. Je pisse dans la rue, sous le regard des passants et des manifestants.

Humiliée, oui.

On m’a retiré le droit de manifester, on m’a retiré le droit de circuler librement. Nous étions parqués comme des animaux, parfois rabattus d’un côté ou l’autre de la place par des groupes armés mobiles. Je n’ai insulté personne, ni levé la main sur quiconque. 6 heures de garde à vue collective à ciel ouvert avec intimidation policière. Durant ces 6 heures, aucune vitrine de la Place n’a été brisée, aucune dégradation de biens publics. Je peux vous dire que pourtant, au bout de plusieurs heures, moi-même qui suis pacifiste, je commençais à nourrir une certaine colère. Besoin de protester. Oui. Car besoin de dire Non à des " innovations policières " de ce genre. Cette rétention était injustifiée, anormale. Nous étions sans cesse mis sous pression, et les armes déployées étaient démesurées face à la population retenue. Je me rendais simplement, comme beaucoup de ceux présents cet après-midi à Bellecour, à une manifestation, déclarée et autorisée par la préfecture.

Ce soir, je n’arrive pas à dormir.

Une étudiante à l’Ecole Normale Supérieure, Master Sociologie

Policiers casseurs ? Une vidéo fait débat sur le net - par frédéric le 26/10/2010 @ 13:40

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3473

Communiqué intersyndical CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA - par frédéric le 22/10/2010 @ 21:20

Paris, le 21 octobre 2010

Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui dans le cadre de ces 6 journées d’action depuis début septembre affirment vouloir une autre réforme des retraites juste et efficace et l’ouverture de négociations avec les syndicats.

L’ampleur des mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l’aggravation des situations liée à la crise financière de 2008. Les organisations syndicales conviennent de travailler ensemble sur ces questions dans les semaines à venir afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.

Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population confirmant que c’est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.

Les organisations syndicales appellent leurs organisations à poursuivre leurs mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d’amplifier le soutien de l’opinion publique. Elles appellent leurs organisations dans les territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires. Elles veilleront au respect des biens et des personnes.

Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante, de son absence d’écoute et de ses provocations à répétition. Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.

Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme en l’état. Fortes du soutien des salariés, des jeunes et d’une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l’Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d’élargir la mobilisation. Elles décident de deux nouvelles journées de mobilisation :


- le jeudi 28 octobre : une journée nationale de grèves et de manifestations dans la semaine du vote au Parlement.

- le samedi 6 novembre : une journée de mobilisations et de manifestations avant la promulgation de la loi par le chef de l’Etat.

Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.

Il faut un autre budget de l’Education nationale, pour une autre politique éducative ! - par frédéric le 14/10/2010 @ 21:15

Dans un contexte social marqué par les mobilisations contre le projet de réforme des retraites, les
organisations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Éducation, pleinement impliquées dans
l'action inter professionnelle, appellent les personnels de l’éducation nationale à manifester massivement
samedi 16 octobre avec l’ensemble de la population.

Les fédérations de l’Éducation s’inquiètent des annonces gouvernementales concernant le projet de loi de
finances 2011 sur le champ de l’éducation nationale, qui confirment une nouvelle saignée.
La politique dogmatique du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite impacte
particulièrement ce ministère.

16 120 suppressions d’emplois sont programmées pour la seule mission « enseignement scolaire », parmi
lesquelles 8 967 postes dans le 1er degré, 4 800 dans le second degré et 600 emplois de personnels
administratifs. Tous les niveaux d’enseignement sont gravement touchés, tous les personnels sont
concernés.

Les opérateurs sous tutelle du MEN devront rendre 34 emplois (Céreq, CIEP, Cned, INRP, Onisep,
Scéren-CNDP). L’enseignement technique agricole perdra, lui, 145 postes.
Cette année encore, l’inégalité de traitement public/privé est flagrante.

Le cynisme gouvernemental et ministériel touche à la provocation, quand « Bercy » précise que le projet
de budget 2011 s’appuie sur « un dialogue de gestion rénové avec les académies », au vu de « l’ampleur
des moyens consacrés à l’éducation au plan national et la diversité des situations locales ». En clair, ce
sera aux académies de faire le travail de coupe, en utilisant les désormais fameux « leviers d’action » que
sont notamment l’augmentation des effectifs des classes, la poursuite de la baisse de la scolarisation des
enfants de 2 ans, la suppression des RASED, la diminution du potentiel de remplacement, les économies
faites dans tous les secteurs de l'Éducation (école, collège, lycée, lycée professionnel, services centraux et
services déconcentrés, sociaux et de santé), et sur la formation des enseignants…
Les satisfecit ministériels et les expérimentations diverses ne peuvent masquer l’évidence : l’ambition
éducative pour tous les jeunes n’est plus une priorité en France. Cette poursuite des suppressions
d’emplois, alors que les effectifs d’élèves augmentent, ne permettra pas au système éducatif de répondre
au défi d’une nouvelle étape de démocratisation. Et ce sont les élèves des milieux les plus défavorisés qui
en seront les premières victimes.

Nous ne pouvons accepter cette mise à mal du service public d’éducation qui concerne l’ensemble des
usagers et des personnels. C’est d’une autre ambition éducative et d’un autre budget dont notre École a
besoin pour assurer la réussite de tous et améliorer les conditions de travail des personnels.

Les fédérations de l’Éducation nationale se retrouveront très prochainement pour organiser ensemble une
riposte commune afin de peser sur les débats budgétaires.
Paris, le 14 octobre 2010

Précédent [ 1 2 3 4 5 ] Suivant

^ Haut ^

  Site créé avec GuppY v4.5.18 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL

Page chargée en 0.07 seconde